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Présentation de l'AaaC

BLOG :  Association d'Assistance aux Animaux du Caillou (AaaC)

Association Néo-Calédonienne, nous oeuvrons pour: Améliorer les conditions de vie des animaux; Les maintenir dans l'habitat d’origine;Assister tout animal (selon nos m oyens); Contrôler la population animale; Placer-suivre les animaux pris en charge

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L'AaaC est aussi très active à Nouméa, en particulier dans les squats.

En savoir plus ? visitez notre page FaceBook ici

18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 12:29

Il marche tout seul au bord de la route, sur trois pattes, il boite vers je ne sais où. 

Pas de maisons à proximité, une route très passante, et un fossé où s’il y glissait, il pourrait facilement se noyer. On est samedi après-midi.

 

Il est maigre, mais il a de l’allant et il semble vouloir partir à la recherche de sa destinée.

 

La dame s’arrête, une courageuse. Beaucoup se seraient dit « pauvre petit » et auraient quand même continué leur chemin.

 

Elle le récupère, mais ne sait pas quoi en faire.

 

Elle nous appelle, nous acceptons de prendre en charge, ce petit bout qu’elle a prénommé DRIFT.

 

DRIT est placé en Famille d’Accueil, puis est amené chez le vétérinaire pour sa patte qu’il ne pose pas à terre. Le diagnostic du vétérinaire : Il a en effet la patte cassée, le fémur, mais l’os s’est mal ressoudé, le petit bout n’utilisera donc jamais plus sa patte, à moins d’une opération couteuse. Le vétérinaire conseille l’euthanasie en argumentant qu’il y a beaucoup de chiots en Nouvelle Calédonie, autant donner sa chance à un autre sans frais.

 

Nous refusons, nous demandons l’opération.

Après son opération DRIFT est reparti dans une nouvelle Famille d’accueil, la dame l’a renommé SPIKE.

 

C’est une pâte, il est mignon, il adore tout le monde, et il est SI HEUREUX DE VIVRE.

 

Merci à sa FA, pour tous les mois qu’elle lui a consacré.

 

DRIFT Il remarche sur ses quatre pattes
DRIFT Il remarche sur ses quatre pattes

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 22:50

A l’Insu de celle-ci. Kikou habite dans le village, la maison  est à cent mètre du magasin et cinquante mètre de la Boulangerie.

 

Normalement même s’il habite une rue très peu fréquenté, il n’a pas la permission d’aller dans la rue, ni de traîner dans le village, comme le font beaucoup de ses congénères.

 

Lorsque sa maîtresse n’est pas là, il est enfermé sur la terrasse, et lorsqu’elle est là, la terrasse est ouverte, mais il ne doit pas quitter le jardin, qui n’est malheureusement pas clôturé.

 

En général , c’est un jeune chien de sept mois obéissant, mais bien évidemment, il est jeune !

 

Ce matin, monsieur, bravant les interdits, décide de suivre subrepticement sa maîtresse qui se rend à la boulangerie pour acheter son pain. Tout se passe bien tant qu’ils sont  dans la petite ruelle, elle ne se doute de rien et ne retourne même pas, persuadée qu’il est en sécurité sur la terrasse de la maison à faire une petite sieste.

 

La boulangerie se situe sur l’artère principale du village, et le comptoir de vente de celle-ci  n’est  matérialisé que par une fenêtre avec deux volets qui ouvre directement sur le trottoir de la rue. Pour acheter quelque chose, il suffit de monter deux marches et se présenter devant cette fenêtre.

 

C’est là qu’était la maîtresse de Kikou, penchée sur son portemonnaie à la recherche des pièces correspondant au montant de son achat, lorsqu’elle entendit un crissement de pneu juste derrière elle, un choc, et le hurlement de Kikou qui paniqué s’est enfui  vers sa maison en rampant sur ses deux pattes avant. Le regard stupéfait de la boulangère, à la vue de ce chien hurlant qui courait en rampant ou qui rampait en courant. Le chauffard ne s’est même pas arrêté, écraser un chien ici, cela n’a vraiment pas d’importance, de plus il était pressé.

 

Lorsque nous avons demandé à la maîtresse de Kikou si elle connaissait le responsable de l’accident, elle a avoué n’avoir même pas regardé la voiture ou le chauffeur, ses yeux étaient rivés sur Kikou qui hurlait en s’éloignant.

 

Elle nous appelle à l’aide affolée car malgré le fait qu’il soit rentré seul à son domicile, Kikou,  depuis est prostré et gémit de temps à autre couché sous la terrasse.  Elle ne travaille pas, sa mère a une retraite microscopique, on se rend compte  de  l’indigence de la famille à la décrépitude de la maison. Mais les chats et Kikou sont bien nourris.

 

Nous transférons Kikou chez le vétérinaire l’après-midi même, nous étions inquiets car nous n’avions personne pour l’amener là-bas. Mais après avoir demandé à gauche et à droite, nous avons trouvé une bonne âme qui allait sur l’autre village à 70 kilomètres d’ici et qui a bien voulu amener Kikou. Nous ne sommes pas tous toujours disponibles pour les transferts.

 

Le rapport de la vétérinaire tombe

« Le chien Kikou qui souffre d'une double fracture du tibia droit, disjonction sacro iliaque droite (bassin à reprendre sinon il ne se lèvera plus jamais) et d'une hernie abdominale. »

Le devis est colossal, nous appelons sa maîtresse et lui demandons si elle peut nous aider un peu… Elle se met alors à pleurer… Nous avons compris…

Kikou est opéré deux jours plus tard, il vient à l'AaaC pour terminer son traitement d'antibiotiques pendant huit jours, puis nous le ramenons chez lui, dans le village...

Nous espérons que maîtresse et jeune chien auront appris une leçon !

 

 

 

KIKOU : Il a suivi sa maîtresse à la boulangerie…
KIKOU : Il a suivi sa maîtresse à la boulangerie…
KIKOU : Il a suivi sa maîtresse à la boulangerie…

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 22:43

Ils ont entendu dire que là-bas en Brousse, loin de là  où ils habitent, il y a une Association qui soigne les animaux gratuitement.

 

Totem ne pose plus sa patte par terre, et  souvent, couché, il gémit. La patte a beaucoup gonflée ces derniers mois, ils ne savent que faire.

 

C’est un couple de personnes âgée, lui il a une toute petite retraite, elle, elle n’a rien, elle n’a jamais travaillé, elle est restée à la maison toutes ces années, elle a élevé ces cinq enfants… Cela fait un certain temps qu’ils sont tous partis vivre leur vie ailleurs. Bien sûr qu’ils reviennent de temps en temps, mais ce n’est plus pareil. Souvent ils reviennent parce qu’ils ont des problèmes, pour leur demander de l’aide, et ils font ce qu’ils peuvent, mais e ils ne peuvent pas faire grand-chose.

 

Totem, on le leur a donné quand c’était un tout petit bout, il y a quatre ans, c’est un gentil chien, toujours content de tout, même quand on oublie de le nourrir.

 

 Là, ils voient bien qu’il a mal, parce qu’il ne pose plus sa patte par terre, il marche sur trois pattes. Alors ils ont demandé à leur fille de les amener en voiture avec Totem, ils sont monté de la ville jusqu’à ce village de Brousse où siège l’AaaC pour demander à l’Association d’aider Totem.

 

Totem a été transféré chez le vétérinaire dans la semaine, c’est une tumeur cancéreuse, il  n’y a plus d’os dans la partie avant de la patte, seulement la tumeur qui se développe. La vétérinaire préconise l’amputation de la patte, tout en précisant que les analyses sanguines indiquent des métastases dans tout l’organisme. Mais il ne souffre pas encore, il peut vivre encore heureux quelques temps.

 

Totem a été amputé, il est resté en convalescence trois semaines à l’AaaC, puis il est reparti dans le Sud, avec ses maîtres. Nous leur avons bien dit qu’il leur faudra être attentifs, car il recommencera  à souffrir de nouveau un jour et qu’à ce moment-là, il faudra l’endormir pour toujours. Mais pour l’instant Totem profite encore de la douceur de la vie sans souffrance.

Totem : Il a fait un long voyage pour être soigné
Totem : Il a fait un long voyage pour être soigné
Totem : Il a fait un long voyage pour être soigné
Totem : Il a fait un long voyage pour être soigné

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 00:05

Je ne sais pas si elle souffre beaucoup, mais le Kanak, son maître,  la porte avec tellement douceur et  de précautions pour la poser dans la voiture que j’ai de la peine pour les deux, lui qui s’en veut terriblement et elle qui fait contre mauvaise fortune bon coeur. Elle remue tout doucement la queue.

 

Ils ont appelé le matin vers 10h00, nous sommes samedi, elle a été éventrée tôt ce matin-là par un cochon sauvage, alors qu’elle chassait avec son maitre, et la meute, ils l’ont ramenée à pieds de très loin dans la chaine.

 

Je lui dis doucement que s’ il nourrissait un peu plus ses chiens peut-être qu’elle aurait eu plus d’énergie pour échapper à l’attaque du cochon sauvage, il hausse les épaules dépassé, et me répond : « c’est une chienne de chasse ». Les habitudes et les croyances héritées d’un autre âge, ont la peau dure dans cette tribu perdue près de la chaîne, mais également dans toute la Brousse Calédonienne.

 

Ils pensent qu’il  ne faut pas nourrir un chien de chasse parce que sinon il devient fainéant et ne met plus aucune énergie à chasser.

 

Il faut sans cesse déconstruire ces idées transmises de générations en générations et qui plombent la condition animale.

 

Je me dis que ce n’est pas le moment, je reviendrai voir ces gens et leur expliquerai qu’on ne peut pas dépenser de l’énergie que l’on a pas,  si on  a pas mangé à sa faim…

 

L’urgence c’est NESSA, qui de temps en temps donne un petit coup de langue plein de culpabilité et furtif  sur ses intestins, elle continue cependant, lorsque je la regarde à remuer doucement la queue.

 

La vétérinaire que j’ai appelé en conduisant, m’attend devant le cabinet, on est samedi midi, le cabinet est fermé.

 

Elle porte délicatement la petite bête sur la table d’opération et me montre les côtes de la chienne, « le diaphragme est a été perforé, cela va poser problème pour l’anesthésie »… Elle appelle son assistante… Je m ‘en vais en croisant les doigts…

 

NESSA a été opérée, mais elle n’est pas encore sortie d’affaire…

 

Elle a fait un arrêt cardiaque pendant l'opération, alors que la vétérinaire suturait le diaphragme, elle  a dû couper la suture pour passer la main et lui faire un massage cardiaque.

Elle est vivante, et se remet doucement de cette opération.

NESSA : Attaquée par un cochon sauvage
NESSA : Attaquée par un cochon sauvage
NESSA : Attaquée par un cochon sauvage

Des nouvelles de Nessa : Elle est sortie de la clinique vétérinaire Lundi 4 Mai, d'après la vétérinaire : "elle pète la forme".

Nous allons attendre un petit mois, puis nous la ferons stériliser. Le plus difficile va être d'expliquer à son propriétaire que nous allons la garder.

NESSA : Attaquée par un cochon sauvage
NESSA : Attaquée par un cochon sauvage

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 23:22

Vous l’avez sans doute déjà deviné, Tobby est un gentil petit chien de Tribu. Là où il habite, les chiens ont quand même une durée de vie très conséquente, par rapport aux chiens qui vivent dans une tribu située au bord de la route principale. (route territoriale)

 

Tobby habite donc dans une tribu, située dans une impasse, et des petits sentiers desservent toutes les maisons de la tribu.

 

Il est 19h30, nous venons pour le nourrissage des chiens et chats, ses maîtres nous attendent au bord du chemin et nous demandent de venir voir le petit chien, qui n’a pas voulu manger le matin même et qui gémit dans un coin. Nous leur demandons ce qui lui est arrivé, ils ne savent pas, mais ils insistent pour qu’on l’emmène immédiatement, parce qu’il est malade et eux ne savent pas quoi faire, face à cela, ils ont de la peine pour le petit bout.

 

Nous savons qu’un chien qui ne veut plus s’alimenter soit souffre soit est malade soit les deux,  surtout un jeune chien. Nous le prenons délicatement et le ramenons au Refuge, et le transférons le lendemain chez le vétérinaire (à 67 km de là). Le verdict tombe le lendemain après-midi,  Tobby s’est déboité le col du fémur, et ce type d’accident est toujours dû à un choc violent, nous en concluons donc que c’était une voiture… Mais c’était peut-être autre chose, de toutes façons comme personne n’a rien vu et rien entendu, comme d’habitude, nous n’en saurons sans doute jamais rien.

 

Tobby : Même loin de la route, ils ont trouvé le moyen de lui rouler dessus.
Tobby : Même loin de la route, ils ont trouvé le moyen de lui rouler dessus.

 

Tobby est revenu à l’AaaC pour un mois de convalescence, il retournera ensuite dans sa tribu, car ses mâitres, s’en occupent bien, c’est à dire : le nourrissent bien et ne sont pas violents avec lui.

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 23:14

Jim, gentil petit chien de tribu avait tout pour être heureux : Il n’habitait pas au bord de la route, ses maîtres le nourrissaient correctement, il avait une terrasse pour s’abriter en cas de pluie et il avait un copain chien pour jouer avec lui. (Le chien du voisin, qui lui ne mangeait pas tous les jours à sa faim)

 

Que demander de plus pour un chien de tribu ?

 

Malheureusement, il avait pris une autre habitude pour s’amuser et c’est ce qui l’a perdu.

 

Jim poursuivait, en aboyant, la voiture de sa maîtresse, lorsque celle-ci arrivait et repartait au travail ou ailleurs.

 

Bien évidemment, ce qui devait arriver, arriva, un jour elle a écrasé le chiot qui avait tout juste quatre mois. Elle nous a bien expliqué, qu’elle n’y était absolument pour rien et que le jeune chiot s’était jeté sous sa roue, qu’elle n’avait vraiment rien pu faire.

 

Elle nous appelle, et nous demande si nous pouvons passer prendre le chiot qui souffre puisqu’il ne veut plus manger. Nous lui demandons si elle peut nous le déposer chez le vétérinaire ou même au Refuge, elle répond que non, elle est trop juste financièrement pour assumer le coût du déplacement. Nous allons donc chercher le petit bout et le transférons chez le vétérinaire à 67 km de là.

Jim, sous le choc s’est déboîté le col du fémur, et doit donc subir une ablation du col du fémur. Sitôt opéré il revient à l’AaaC et nous prévenons sa maîtresse après un mois de convalescence, qu’elle peut venir le récupérer au refuge.

 

 

Elle n’est jamais venue le chercher, sans doute par manque d’essence !!

 

Jim est à l’adoption, c’est un gentil petit corniaud jaune, qui ne ressemble certes pas à un doberman, mais c’est un amour de chien.

Jim : d’après sa maitresse, c’est de sa faute.
Jim : d’après sa maitresse, c’est de sa faute.

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 22:59

Elle s’est indignée et nous a appelés.

 

Nous sommes dans le Grand Nouméa, dans un quartier relativement aisé du Grand Nouméa.

 

Ola a été renversé par une voiture, puis traîné sur une grande distance : comment le savons-nous ? Les brûlures sur tout son corps l’attestent, il a des lambeaux de peau autour des pattes, sur le crâne, mais c’est surtout son dos, qui présente le spectacle le plus horrible.  Il a été traîné sur le dos sur une longue  distance avant que de ne pouvoir se dégager.

 

Lorsque vous êtes en voiture et que vous traînez un objet, vous vous en rendez-compte quand même !! ???

 

Et bien pas en Nouvelle –Calédonie ! Soit vous êtes vraiment pressé et vous ne vous en préoccupez pas, soit la personne qui l’a fait s’en est rendu compte, mais ne s’en est pas plus soucié que cela, « il y a des chiens errants partout, ça en fait un en moins. » (la personne rejoint le groupe des pervers)

 

Mais Ola s’est dégagé, s’est traîné à bout de force au bord d’un trottoir, il n’était plus que douleur alors il s’est immobilisé là pour affronter celle-ci.

 

Son état de déshydratation révèle qu’il est resté là, blotti dans le caniveau du  trottoir pendant dix jours, sans boire, sans manger, au soleil … Des gens l’ont certainement vu, mais ils ont aussi,  tous,  certainement,  tourné la tête en se disant « pauvre bête ». Avec la canicule  qui s’est abbatue sur le territoire ces jours là, on se demande comment il a pu survivre.

 

Toujours est-il que Ola (baptisé du même nom que la dépression qui est passée sur la Calédonie à ce moment là) a survécu, une âme charitable le voit enfin et nous appelle. Notre bénévole qui est en congé se précipite, elle pleure lorsqu’elle ramasse cette petite boule qui n’est que douleur.

 

Le vétérinaire m’appelle et me liste avec précision tout ce qu’il a de cassé,  en plus du fait qu’il n’est pas du tout en état de supporter une opération, encore moins les deux opérations nécessaires à sa remise en état, (fracture de l’humérus et fracture du fémur) il conseille l’euthanasie… Nous refusons…

 

Ola est alors mis sous perfusion pour réhydratation pendant trois jours, il s’accroche à la vie comme un bernique à son rocher, puis envoyé dans une famille d’accueil de l’AaaC où il devra d’abord reprendre des forces et guérir de toutes ses brûlures pour affronter les deux  opérations à venir…

 

Ola est opéré une semaine après, une seule réduction de fracture, pour que l'anesthésie ne dure pas trop longtemps, pour ne pas épuiser son organisme.

 

Puis quinze jours plus tard, une deuxième fois. Tout s'est bien passé, c'est grace aux Cliqueurs de CLICANIMAUX que nous allons pouvoir payer la facture.

 

Un grand merci à sa FA, chez laquelle il est comme un coq en pâte, un grand merci aux cliqueurs de ClicAnimaux, de nous avoir aidé à payer une facture vraiment trop lourde pour nous.

 

 

Ola : Une personne courageuse n’a pas regardé ailleurs !
Ola : Une personne courageuse n’a pas regardé ailleurs !
Ola : Une personne courageuse n’a pas regardé ailleurs !
Ola : Une personne courageuse n’a pas regardé ailleurs !
Ola : Une personne courageuse n’a pas regardé ailleurs !
Ola : Une personne courageuse n’a pas regardé ailleurs !

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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 18:08

Une jeune fille nous appelle en catastrophe, elle a trouvé une chienne avec ses trois chiots sur un tas d’immondice dans un lieu désert, loin de toute habitation dans le Sud.

 

La maman est maigre et les trois petits ne sont pas dans une forme olympique, d’ailleurs il y en a un qui est à l’agonie.

 

Elle peut récupérer tout ce petit monde, mais elle n’a pas les moyens de les soigner et peu de moyens pour les nourrir : en fait, elle nous appelle à l’aide via La Page, une bénévole vole lui apporter de la nourriture pour Maman chienne et du lait maternisé pour les petits qui dans un premier temps, manifestent un gros appétit.

 

Nous avons donc accepté de l’aider. Dans un premier temps, elle emmène tout ce petit monde chez elle, le petit chiot mal en point décède. Le lendemain elle s’affole de nouveau les deux petits chiots restants semblent être malade, comme empoisonnés.

Ouf ! Ils étaient vraiment mal partis, l’air marin leur a fait du bien.
Ouf ! Ils étaient vraiment mal partis, l’air marin leur a fait du bien.
Ouf ! Ils étaient vraiment mal partis, l’air marin leur a fait du bien.

Nous lui demandons de les amener immédiatement chez le vétérinaire, nous sommes un jeudi. L’assistante du vétérinaire confirme, ils semblent avoir ingéré du poison. Malheureusement, ils ne réagissent pas à l’antidote, le cabinet vétérinaire décide donc de faire une batterie de tests sanguins pour essayer de savoir ce qu’ils ont exactement.

 

Le lendemain, le verdict tombe, c’est la gratte ! Les choses se compliquent ! Nous sommes vendredi, il faut les mettre sous perfusion pour éliminer les toxines (pendant trois à quatre jours) et leur faire de la morphine parce qu’ils souffrent et le vétérinaire part en week-end en bateau le lendemain, il n’est pas de garde ce week-end-là, il faut donc  aussi transférer les deux chiots à une clinique vétérinaire de garde. Les frais sont déjà considérables à cause des multiples examens, en plus de l’administration d’un contrepoison. L’assistante nous demande si nous voulons arrêter les frais, c’est à dire « euthanasier » les deux petits bouts. Nous refusons.

 

Ils sont donc mis sous perfusion et morphine tout le vendredi, et le lendemain, comme le vétérinaire a tenu à aller passer son week-end en mer. Il a embarqué les chiots dans une cage de soins, les produits pour les soigner,  sur son bateau, et il est parti en mer avec sa famille et les deux chiots dont il s’est occupé tout le week-end. Il paraît que l’air marin leur a fait du bien, en tous les cas, ils ont quitté la clinique vétérinaire le lundi suivant, vivants, encore un peu faibles, mais prêts à croquer de nouveau la vie à pleine dents. Le week-end ne nous a pas été facturé, juste les produits de soins utilisés.

 

Cet article, c’est notre façon de le remercier d’avoir su allier conscience professionnelle et originalité pour que chacun y retrouve son compte.

Ouf ! Ils étaient vraiment mal partis, l’air marin leur a fait du bien.
Ouf ! Ils étaient vraiment mal partis, l’air marin leur a fait du bien.

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 23:57

Babouche est une gentille croisée Labrador, chienne de tribu, très sociable qui aime tout le monde, les chiens agressifs ou qui montrent les dents ou qui grognent sur les gens, n’y vivent pas vieux.

Son maître dit qu’elle a pris une mauvaise habitude depuis petite, lorsqu’elle rencontre quelqu’un qu’elle connaît, mais également quelqu’un qu’elle ne connaît pas : elle se couche et montre son ventre.

Babouche a quand même deux ans, deux ans qu’elle promène avec elle cette mauvaise habitude, et ce qui devait arriver, est donc arrivé un jour, en fait, nous pensons que cela s’est plutôt passé un soir.

Quelqu’un avec un sabre, ce quelqu’un était sans doute, saoul et cana bissé, comme c‘est souvent le cas le week-end en tribu, lui a asséné un coup de sabre.

Pauvre Babouche, si gentille fille. Le maître se précipite à l’AaaC (il a quand même mis quatre jours pour s’affoler après l’attaque !) et nous demande si elle va mourir, nous disons que non, mais comme elle est gestante, nous craignons pour la vie des bébés.

Babouche arrive chez le vétérinaire avec une forte infection, une fois la plaie béante soignée et recousue, le vétérinaire préconise l’avortement car on ne sait pas si les fœtus ont pâtis ou pas de la blessure et surtout de la forte infection. Nous proposons au maître une stérilisation directe parce qu’avec deux mamelons mutilés, elle risque à ses prochaines mises bas d’avoir des problèmes pour allaiter. Il accepte, ouf. Nous attendons, une semaine qu’elle se remette bien et deuxième opération pour la stérilisation.

Nous n’avons pas revu Babouche la semaine suivante, son maître est passé directement la récupérer chez le vétérinaire, en fait il avait peur qu’on ne veuille plus la lui rendre.

Nous ne pouvons pas tous les garder, nous n’avons pas suffisamment de place, nos locaux sont pleins à craquer.

Nous sommes repassés voir Babouche en tribu, elle était si heureuse de nous voir qu’elle s’est couché et a montré son ventre.

Babouche : Une mauvaise  habitude  dans une tribu !
Babouche : Une mauvaise  habitude  dans une tribu !
Babouche : Une mauvaise  habitude  dans une tribu !
Babouche : Une mauvaise  habitude  dans une tribu !
Babouche : Une mauvaise  habitude  dans une tribu !
Babouche : Une mauvaise  habitude  dans une tribu !

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