Nous sommes appelés en urgence quelquepart dans le Grand Nouméa, la soeur de l'homme connait une de nos bénévole qui s'occupe de l'approvisionner en croquettes.
La chienne de son frère a mis-bas, elle a fait neuf chiots, et celui-ci veut les "jeter".
Pratique courante en Nouvelle-Calédonie, au lieu de les apporter à un vétérinaire qui les euthanasie gratuitement, les gens "jettent" les chiots lorsqu'ils n'en veulent pas. Soit dans un ravin, soit au dépotoir, soit dans les brousses, des endroits où le chiot ne risque pas de rencontrer qui que ce soit et où il mourra certainement de faim et de soif.
Une équipe y va, elle apporte un Parc à Chiots, du lait maternisé, des croquettes chiots, et explique au monsieur très acariâtre que nous allons-nous occuper de terminer le sevrage et les proposer à l'adoption dès la sixième semaine pour l'en débarasser. Il reste cloîtré chez lui et refuse de nous parler, notre interlocutrice reste sa soeur.
Nous repassons deux fois la semaine suivante, redéposons du lait et des croquettes et nous occupons de vermifuger les chiots.
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Nous sommes de nouveau appelés en catastrophe la semaine suivante, car le monsieur a jeté violemment les chiots dans un ravin escarpé.
Nous en retrouvons quatre, les autres sont morts. Une gentille dame qui passait par là, en récupère une (qu'elle a appelée Fraise)
Nous mettons les trois autres, en Famille d'accueil : Gouda, Calîne et Iris
A l'heure où nous publions cet article, les trois ont été adoptés.