Nous avons averti le public des dysfonctionnements graves de la fourrière animale que nous avons constaté ce mois de février, concernant une chienne de l’association.
La patronne de l’association SPAnc, Muriel Gautier, qui n’est nullement employée par la Fourrière, est venue commenter notre publication sur la page FB de ladite association. Au vu de ce qu’elle y raconte, des mises au point s’avèrent nécessaires ; les voici. Nos explications sont toutes vérifiables.
Les employés de la fourrière n’ont pas respecté leurs obligations légales.
Ce que dit la loi (Article L211-25) : « lorsque les chiens et les chats accueillis dans la fourrière sont identifiés conformément à l’article L212-10… le gestionnaire de la fourrière recherche, dans les plus brefs délais, le propriétaire de l’animal ».
Dans son post sur FB, Gautier raconte :
Que dit la loi applicable ici ? Article L211-25 (Code rural et de la pêche maritime) : « le gestionnaire de la fourrière peut céder les animaux à titre gratuit à des fondations ou des associations de protection des animaux disposant d’un refuge qui, seules, sont habilitées à proposer les animaux à l’adoption à un nouveau propriétaire. »
La tirade que fait la patronne de la SPAnc, Mme Gautier, est donc mensongère, il n’est pas question d’utilité publique. Elle ne connaitrait pas la législation en étant présidente de la SPAnc ? ou bien elle MENT de manière intentionnelle !
Quand la loi parle de ‘’refuge’’ pour une association de protection des animaux, le terme a un sens légal et juridique bien précis, défini par l’article L214-6 du même code mentionné ci-dessus (section 2, chapitre IV, Titre 1er, Livre II). Cependant il faut savoir que cet article NE S’APPLIQUE PAS A LA NOUVELLE CALEDONIE ! (Article L274-1).
Ainsi la notion juridique de refuge n’existe pas ici ! L’appellation refuge du site de l’AaaC est tout aussi valide que pour la SPAnc, mais bien sur nous sommes beaucoup plus pauvres que cette autre association qui a reçu 146 millions de francs pour se réinstaller.
La patronne de la SPAnc, Mme Gautier, prétend que le refuge de cette association est aux normes. Elle a visiblement occulté les demandes de la Province Sud qu’elle a reçues en 2008 puis en 2009, lui demandant de justifier les installations en termes d’ICPE, ce à quoi elle n’a jamais répondu (preuves disponibles sur le site de la Province Sud, ici !).
Qu’est-ce que cela signifie ? le refuge de la SPAnc en termes d’assainissement, ne gère pas les rejets du site historique de Koutio, depuis un grand nombre d’années. Cela fait 10 ans que la Province Sud tolère les pollutions engendrées par ce refuge, par esprit de conciliation, dans l’attente de sa reconstruction ailleurs.
Mme Gautier en est parfaitement informée depuis 2009. Elle ment donc délibérément quand elle déclare que le refuge de la SPAnc est aux normes.
Dans son post sur FB, Gautier raconte :
Mme Gautier sait pertinement que le bon de stérilisation GTV renseigne séparément le propriétaire (AaaC dans ce cas) et le bénévole qui gère la stérilisation de l’animal. Elle l’a d’ailleurs très bien compris puisqu’elle écrit 2 paragraphes plus loin : « Pourquoi ces 2 bénévoles voyant qu’elles … ».
La base de données du fichier d’identification, donne bien pour le numéro de puce de cette chienne, l’association AaaC comme propriétaire. Un bénévole ne peut en aucun cas être le propriétaire de l'animal qu'il gère.
Gautier MENT DELIBEREMENT, pour dédouaner la faute de la fourrière.
Dans son post sur FB, Gautier raconte :
La tirade ci-dessus de Mme Gautier, patronne de la SPAnc, que nous reproduisons donne toute la mesure du personnage.
La patronne de la SPAnc nous raconte ce qu’il s’est passé quand Mme MOREAU, présidente de l’AaaC, est allée à la fourrière et a discuté avec certains de ses personnels. Mais ELLE N’Y ETAIT PAS !
Gautier nous raconte le déroulé d’une réunion où elle n’était pas et qu’elle imagine, elle nous liste des propos qu’elle n’a pas entendus et que PERSONNE N’A DIT ! … Mensonges, mensonges ! et de plus elle publie son délire sur les réseaux sociaux pour faire du tort à la présidente de l’AaaC.
Cette pratique est révélatrice du personnage, elle est prête à distordre la réalité, à mentir pour servir ses intérêts personnels.
Cela appelle une autre remarque : comment Gautier a pu savoir les échanges de cette réunion ? A-t-elle convoqué les gardes-champêtres assermentés, employés par la fourrière et leur disant « Au rapport ! » ?
Mais de quoi se mêle-t-elle ? Qu’a-t-elle à cacher de ses relations avec la fourrière pour tenter avec tant de véhémence à faire diversion quant au vrai problème : les dysfonctionnements graves de la fourrière et les propos mensongers de ses personnels assermentés ?
Un autre point de cette histoire m’a aussi particulièrement intéressé. Mme Moreau en a donné les détails dans sa publication : au total, 4 personnes employées de la fourrière, dont au moins un garde-champêtre assermenté, M. Lethezer, ont affirmé après avoir consulté la base de données des captures que cette chienne n’a jamais été attrapée. M. Lethezer s’est engagé à rappeler Mme Moreau dans l’heure qui suit (voir le coup de gueule publié).
Une heure plus tard, Mme Moreau reçoit l’appel de … Mme Gautier de la SPAnc !!!
Tiens, celle-ci a su trouver le numéro de téléphone de l’AaaC et cette fois-ci, sans l’aide d’une 3e association !
Mme Gautier lui affirme que :
- la chienne est bien à la fourrière et fait partie des « animaux identifiés [qu’elle maintient] en Fourrière le temps de leur trouver des adoptants convenables ».
- « C’est le patron de la SEM-AGGLO qui a prévenu la fourrière. »
- La bénévole qui avait géré la stérilisation de la chienne, « était présente lors de la capture par la fourrière mais elle n’a rien dit car elle est employée par la SEM-AGGLO. »
Deux jours après la publication de son coup de gueule, Mme Moreau a reçu un appel du responsable de la SEM-AGGLO. Il lui a affrmé qu’il n’était pour rien dans la capture et n’avait pas appelé la fourrière. Le coup de gueule publié a été amendé dans ce sens. Gautier a ENCORE MENTI !
L’animal était bien à la fourrière !
Si nous supposons que les personnes assermentées ne mentaient pas, alors ça veut dire que cette chienne n’était pas dans le fichier des captures utilisé par les employés, par contre elle était bien dans une autre liste, celle de la patronne de la SPAnc, Gautier.
Il y a donc au moins 2 listes des captures, l’officielle incomplète de la fourrière (celle qu’ils consultent quand vous recherchez votre animal) et celle occulte de Gautier.
Dans son post sur FB, Gautier raconte :
Nous savons le peu de fiabilité à accorder aux propos de cette personne, cependant si on accepte sa déclaration, le timing serait alors le suivant : capture de la chienne, identifiée AaaC, le 7 décembre, Gautier l’apprendrait seulement début janvier puis attendrait encore un mois, début février, pour demander ‘’de l’aide’’ à une autre association !
Le puçage donne l’AaaC comme propriétaire (voir fiche d’identification ci-dessus). Gautier ne connaitrait pas l’AaaC et ne saurait pas comment joindre cette association ? Allons, soyons sérieux !
Elle nous déclare passer toutes les semaines à la fourrière et elle ne voit pas une chienne en captivité depuis plus d’un mois ? Comment la croire ?
De plus Gautier fait le grand écart entre ce qu’elle écrit et ce qu’elle raconte à Mme MOREAU (maintien des animaux identifiés en fourrière pour trouver des adoptants convenables).
Dans son post sur FB, Gautier raconte :
Dans la tirade ci-dessus, Mme Gautier joue les saintes victimes, pour essayer de se dédouaner publiquement. Qu’en est-il vraiment ?
A l’AaaC, nous n’avons jamais calomnié la SPAnc, nous ne faisons que dénoncer les pratiques d’euthanasies en grand nombre mises en oeuvre par l’équipe dirigeante de cette association, en complète violation de ses statuts et de sa mission de protection des animaux.
Gautier prétend vouloir « faire un geste pour éviter des dépenses inutiles ». Mais alors pourquoi n’a-t-elle pas appelé la présidente de l’AaaC en décembre 2017, juste après la capture de cette chienne ? Pourquoi attend-elle que nous ayons découvert le pot-aux-roses, grâce à une autre personne, pour appeler la présidente de l’AaaC, alors qu’elle lui a déclaré maintenir cet animal pour lui trouver des adoptants convenables ?
Connaissant un peu la personne, j’y ajouterai mon opinion personnelle : Une fois encore, Gautier nous ment, sa véritable intention était de faire adopter la chienne de l’AaaC (déjà stérilisée, pucée et obtenue à vil prix [gratuité] ! ), moyennant les frais élevés d’adoption que demande systématiquement la SPAnc.
Une opération ‘’tout bénéfice’’ puisque ces animaux identifiés restent nourris et hébergés par la fourrière jusqu’à la perception des frais d’adoption par la direction de la SPAnc.
C’était aussi l’occasion de mettre à sa botte l’autre association qui ne plie pas à ses diktats.
Je terminerai avec la conclusion malintentionnée de Gautier :
Comme rappelé plus haut, nous combattons ‘’les pratiques d’euthanasies en grand nombre mises en œuvre par l’équipe dirigeante de cette association’’ et nous combattons ses aficionados. Nous n’avons jamais attaqué ni même mentionné un seul bénévole de la SPAnc.
Vous pouvez le vérifier vous-même : Le coup de gueule de Mme MOREAU (par ici !) vise la fourrière et une seule personne de la SPAnc : Mme Gautier.
S’il est une évidence à voir, c’est celle de la perfidie de Mme Gautier qui souhaite, par tous les moyens, créer des conflits entre les bénévoles des 2 structures, pour masquer sa malveillance ; quelle esprit pervers !
Madame Gautier, menteuse, manipulatrice, fervente promotrice de l’euthanasie de complaisance et à l’éthique douteuse, doit s’en aller !
Chris
bénévole AaaC
le 17 février 2018