Freemer le dalmatien
Mes salutations à tous ceux qui lirons ces quelques lignes, mon message s’adresse en particulier aux habitants de la Nouvelle Calédonie. J’ai souhaité via le réseau Facebook informé et avertir les calédoniens sur des méthodes que je trouve excessives et douteuses, pratiqués par un organisme de protection des animaux très connu dans notre île et qui se trouve sur la commune de Dumbéa. Je précise que je suis un témoin directe de ce qui s’est passé ce samedi 14 février 2015 dans l’après midi, dont voici les faits.
J’ai rejoins madame M… devant le portail de l’organisme cité plus haut aux environs de 13h30. Cette dernière m’a demandé de l’accompagné et de l’assisté dans sa démarche de vouloir récupérer son chien qu’elle croyait avoir perdu. En effet une semaine plus tôt, « Freemer » son Dalmatien de sept mois avait disparu de son domicile. Par voie de presse et autre media, madame M…a passé des annonces et finalement en milieu de semaine, elle prend contact avec madame P… qui l’informe qu’elle a retrouvé « Freemer », qu’il se trouve chez un vétérinaire. Cependant ce dernier ne pouvant garder le chien que 24h, transfère l’animale vers l’organisme de protection qui le prend en charge.
Madame M… appel l’organisme pour savoir si son dalmatien s’y trouve, et là, une bonne nouvelle ! Il y a un dalmatien tout juste arrivé ! Puis la bonne nouvelle commence à prendre une autre tournure. On lui explique que l’animal n’étant pas tatoué, ni pourvu d’une puce électronique, peut aussi correspondre à un chien sans propriétaire. La pauvre dame a commencé à être inquiète, ce qui peut se comprendre. En revanche difficile de comprendre quand on lui annonce le prix qu’elle va devoir débourser pour en faire l’acquisition, oui j’ai bien écrit l’acquisition, car pour cette dame au bout du fil, ce dalmatien, jusqu’à preuve du contraire n’est pas à madame M… et on lui propose de se présenter avec toutes formes de documents tendant à prouver sa propriété.
Nous revoici donc devant le portail, en compagnie de madame M… presque 70 ans, avec dans son sac à main, le carnet de santé du dalmatien, qui est la seule preuve qu’elle pense avoir en sa possession. Il y a aussi madame P… qui est venu avec son époux, pour apporter leur aide à madame M…, mais ces deux gentils et charmantes personnes ont dues partir très tôt, mais leurs présence à été d’un grand soutient à madame M… qui, je ne dois pas oublier avait avec elle T… son petit fils de 13 ans qui a tenu à être présent pour soutenir sa mamie, mais aussi parce qu’il à hâte de retrouver son compagnon de jeux qui lui manque déjà beaucoup. Madame M… me confie sa peur de ne pas pouvoir récupérer son chien, car on lui a dit par téléphone qu’elle ne pourra pas prendre le dalmatien avant le mardi 17 février, pour les raisons qu’il devra subir une opération en vue de sa castration, la mise en place d’un tatouage ou la pose d’une puce électronique et un vaccin, rien que ça, puis forcément, pas nécessaire de lui demander son avis à madame M… Vous imaginez également que tout ceci n’est pas gratuit et qu’il va falloir mettre la main au porte feuille, en plus des frais de gardiennage. La pauvre dame n’a que très peu d’espoir de retrouver son petit « Freemer » qui lui manque aussi beaucoup. Après tout ce qu’elle veut c’est prendre son chien et partir, bien sur qu’elle est d’accord pour payer les frais de gardiennage, mais veut-elle vraiment qu’on fasse subir à celui qu’elle considère comme son compagnon toutes ces choses ? Non elle n’en a pas envie me dit- elle, ils ont pas le droit de m’obliger quand même ? Alors j’essaie de la réconforter comme je peux, et là, comme quelqu’un qui rentre en scène avec tous les projecteurs dirigés sur lui, il y a T… qui nous sort son tour de passe-passe en s’exclamant « t’inquiète pas mamie j’ai la photo de Freemer dans mon téléphone portable, ils sont obligés de nous croire ! ».
Nous voila finalement devant le bureau à attendre qu’on veuille bien nous recevoir, bien sure il faut attendre, donc on en profite pour faire un petit tour dans le chenil, avec autorisation et accompagnement d’une bénévole évidemment. Dans l’un des box on croit reconnaître « Freemer », mais comme il est allongé au fond de sa cage on ne le reconnaît pas tout de suite. « Mais oui c’est lui ! » nous lance T… Attiré par les éclats de voix qu’il reconnaît certainement, le dalmatien réagit, il se lève et coure vers nous en sautant de joie, en tout cas c’est l’expression qu’il semble vouloir nous montré. Quand je vois le visage de madame M… s’illuminé en laissant apparaître un grand sourire, et tendre ses doigt à travers les mailles du grillage, et que la bête vient lécher sans hésitation, à ce moment, moi aussi j’en suis persuadé, c’est bien « Freemer ».Aucun doute que c’est lui, puisqu’il porte bien le signe particulier qu’on lui connaît tous. Malheureusement on ne peut pas s’attarder et nous voila repartit vers le bureau, ou l’on nous reçoit enfin. L’accueil est froid d’entré, comme quand on ouvre la porte d’un congélateur. Madame M… présente le carnet de vaccination de « Freemer », et la on admet que le dalmatien qui se trouve dans le chenil, pourrait être le sien, mais qu’il n’y a pas de certitude. T… tend son téléphone portable avec la photo de son copain, pour prouver que c’est bien le chien de sa mamie, mais stupeur pour le gamin, madame M… et moi-même, notre interlocutrice y prête à peine attention et de réaffirmer que le chien ne sortira pas avant mardi, pour les même raisons déjà invoqués, c'est-à-dire castration, pose d’un moyen d’identification et vaccin. Excéder je prend la parole, et la dame tente de me remettre en place en prétextant que c’est avec madame M… qu’elle parle, mais je ne me laisse pas faire et prend tout de même la parole en lui disant, qu’on aimerait prendre le chien, régler les frais de gardiennage et partir. Comme souvent dans ce genre de situation, elle ne peut ou ne veut pas prendre de décision ? Il faut donc attendre que la présidente soit présente pour prendre une décision. Et nous voila à attendre sa venue. Pendant ce temps on essaie encore de persuader madame M… de la nécessité de toutes ces choses qui est prévu de faire sur ce pauvre toutou, qui comme nous ne doit avoir qu’une hâte, celle de partir d’ici, et le plus vite possible. Voila qu’on évoque même à madame M… la possibilité de payer en plusieurs fois. Je vous dis franchement si j’avais été Nabila j’aurais balancé sa réplique célèbre ! En fait j’avais vraiment l’impression qu’on voulait faire payer des frais à madame M…. contre son plein gré et sous prétexte qu’elle ne pouvait pas prouver que le chien lui appartenait. Je ne suis pas juriste, mais cela ressemble à de la vente forcé.
Environ trois quarts d’heure après la présidente est arrivé, et là situation est devenu conflictuelle, cette dernière ne voulant rien savoir, a littéralement imposé que l’animal ne sortirait pas, que c’était la faute de madame M…, et pour couronner le tout nous a affirmé que le chien était en danger. Eh bien là je me suis dis « nous voila bien partit », car en plus d’avoir des compétences en psychologie elle en avait aussi en zoologie. Madame M… en gros était inapte à avoir un chien et en plus si il n’était pas castrer, identifier et vacciner, il était en danger, là ça devenait carrément grotesque. La pauvre madame M… venir avec un espoir de retrouver son chien, qui au départ était perdu, et devoir subir tout ceci, non s’en était trop, j’ai donc fait appel à la gendarmerie et croyait moi, malgré ce que l’on entend dire sur eux, ils sont intervenu dans des délais très court, et le chef d’élément qui à été très professionnel, je tiens à le souligné, n’a pas pu régler le problème, mais à désamorcer une situation qui devenait tendu. Il nous a invité à quitter les lieux après avoir pris nos coordonnées, puis il a repris contact par téléphone un peu plus tard dans la journée pour nous orienter dans notre démarche de récupérer le chien. Nous sommes donc repartis sans « Freemer » et beaucoup de tristesse.
Aujourd’hui je m’interroge sur les intentions de ces gens désagréables à qui nous avons eu à faire, cette mauvaise foi constante, ce manque de respect à madame M…, porter tout juste de l’intérêt pour les preuves apportés par celle-ci, vouloir imposé leur méthodes. Je sais que ce n’est pas un cas isolé, car j’avais entendu des personnes se plaindre de ces pratiques, mais là je l’ai constatés par moi-même. Je fini par me demander si c’est la cause animale qui les motives ou autre chose ? J’ai choisi d’en parler car les calédoniens doivent savoir que si leur chien se retrouve là bas ces gens feront la même chose avec vous, sous prétexte que vous ne pourrez pas prouver qu’il vous appartient. En clair, ils vous vendent votre chien, ou vous vendent des chiens qui appartiennent à d’autres !!!
Pour madame M… on va se mobiliser de notre coté, dans un premier temps essayer de récupérer « Freemer » avant qu’ils ne le transforment en je ne sais trop quoi, puis dans un deuxième temps interpellés les autorités sur la manières dont ces personnes nous imposent leur point de vue, car ici en Calédonie, on veut bien faire les choses quand les idées sont bonnes, mais on aime pas quand c’est quelqu’un d’autre qui décide à notre place. Dans un troisième temps si cela s’avère nécessaire, nous saisirons les autorités judiciaires.
PS pour ceux qui font toujours confiance à ces personnes, n’oubliez pas que le jeune et beau dalmatien qui se trouve retenu là bas appartient à une dame qui aimerait de tout cœur le récupérer.