Il a troqué sa vie de chat sauvage, contre une vie de sybarite à l'AaaC.
Squater est arrivé à l'AaaC en février 2012, il était sauvage, sauvage et très sauvage (Voir article publié sur lui en février 2012). Squater est resté dans sa cage d'apprivoisage pendant cinq mois.
Au cours de ces cinq mois, nous commençions à désespérer, car Squater ne montrait aucun signe de sociabilisation à l'humain, il soufflait, crachait, griffait lorsqu'on essayait d'approcher une main !
Il a été malade, et le mettre dans une cage de transport pour l'amener chez le vétérinaire s'est révélé être un morceau de bravoure. Pour le soigner, le vétérinaire a dû l'anesthésier, car il a failli y laisser un morceau de doigt !
La mort dans l'âme, le mois dernier, nous avons ouvert sa cage d'apprivoisage, et nous sommes dit que nous ne pouvions pas le garder indéfiniment enfermé.
Nous pensions que Squater se précipiterait se cacher dans la brousse environnante et qu'il ne reviendrait ici, manger que la nuit.
Nous avions aussi très peur de son agressivité vis à vis des 24 autres chats pensionnaires de l'auberge.
Non seulement Squater est resté dans la maison, au début, caché soit dans les placards, soit sous un lit , mais en plus depuis deux mois, il n'a jamais agressé aucun autre chat.
Puis insidieusement , il a fini par s'installer sur notre lit, et maintenant Squater dort sur moi la nuit, et il a développé une addiction aux caresses. Au début lorsque la main s'approchait, il reculait, maintenant, il vient systématiquement la chercher, se frotte sur mon visage, me lèche les joues et les oreilles.
Bref, Squater est apprivoisé.
Squater qui ronronne sous la caresse. |
Squater sur mon lit ! |