Un dimanche d'assistance, comme tous les dimanches, c'était le 26 juin, dans une tribu (en Brousse, bien entendu !) où l'on nous avait demandé de passer.
A côté des chiens réellement domestiques, car vivant au contact permanent des propriétaires, de leurs voisins, dans une liberté de mouvement assez systématique (malgré quelques individus laissés parfois à l'attache, au gré des tensions de voisinage), à côté de cela donc, nous trouvons parfois autre chose dans une ambiance indicible.
Ce sont d'autres chiens, pas sauvages, ils vivent au contact de leurs maîtres, eux aussi; mais ils sont nettement moins sociabilisés... Volonté d'obtenir une part de l'animal sauvage supputée ?
L'idée sous-jacente semble évidente: le maintien de l'animal dans une demie sauvagerie apparente, ne le nourrir que de viande crue et de morceaux de charogne,... devrait en faire un excellent chasseur.
Les conditions de vie, de ceux que nous vîmes ce jour-là, sont très spartiates: cage grillagée à fond bétonné, matelas caoutchouc surélevé pour qu'ils ne dorment pas à même le sol. La notion de sommaire va déjà beaucoup plus loin !
Le premier regard ne le vit pas, les suivants finirent par l'apercevoir: un relief de repas trainant à même le sol (expression plutôt littéraire n'exprimant vraiment pas le réel).
Sur le sol, traîne leur repas, bout de charogne crue...
Nous avons opté pour une approche progressive; ce premier jour, la cage resta fermée, mais nous avons profité de notre première visite pour leur faire découvrir le goût des croquettes, sur lesquelles ils se jetèrent (sans aggressivité) pour les dévorer.
Le prochain contact en sera plus facile...