Ci-dessus l'article du journal calédonien local, LNC soit Les Nouvelles Calédoniennes, traitant des conclusions en délibéré, dans le cadre du procès nous opposant au SIGN (syndicat intercommunal du Grand Nouméa).

Tout d'abord ce procès n'est pas encore jugé, nous nous abstiendrons de tout commentaire lié à la procédure elle-même et ne commenterons que la publication journalistique.

Point 1. nous (l'AaaC) nous battons contre les euthanasies illégales, certainement pas sur le décompte du nombre de jours que l'animal doit attendre avant sa mise à mort.

Le titre de l'article est donc inadapté, pour ne pas dire trompeur.

Point 2. Une fois encore nous avons droit à une explication folklorique de M. Franceschini, directeur du SIGN, concernant la non communication des registres. C'est la sixième explication de la série à laquelle nous avons droit, après 5 autres, toutes différentes les unes des autres, et ce depuis octobre 2014. En 20 mois ce monsieur n'a pas su se mettre en conformité avec la loi qui l'oblige à communiquer... ou n'a pas voulu (à vous de choisir). Ce n'est pas ''parole contre parole'' mais plutôt preuves contre mauvaise foi.

La complaisance journalistique pour ce personnage est éloquente.

Point 3. A défaut d'avoir quelque chose de pertinent à dire, M. Franceschini sombre dans le ragot et la médisance gratuite :

''d’autres, ... ont aussi envie de se faire connaître. Et il faut voir dans quelles conditions ils stockent les animaux récupérés. »

Nous n'avons pas ces besoins là, le crédo de l'AaaC est le bien-être animal; c'est d'ailleurs pour cela que nous hébergeons nos animaux dans des espaces de liberté, un concept et une approche que ne peuvent pas comprendre les adeptes des univers carcéraux pour animaux (cages de la fourrière, etc.).

Point 4. A la fin d'un article à propos d'un combat judiciaire contre des euthanasies illégales entre une association et une administration qui refuse de communiquer, ce journal propose à ses lecteurs l'option d'accepter le viol de la loi au prétexte qu'il y aurait trop de chiens errants. (Ce même journal publie de manière récurrente au fil des années qu'il y a trop de chiens errants en Nouvelle Calédonie).

Vous l'avez compris, ce sondage est manipulatoire et pervers.

A qui peut-il profiter (c'est facile à trouver) ?

Pourquoi le sondage ne demandait-il pas aux internautes s'ils étaient d'accord que des fonctionnaires puissent ne pas respecter la loi en refusant la communication de documents aux administrés ?